mercredi 25 janvier 2012

Un soir de pluie et de brouillard...

Désolé de l'absence. Différentes et abondantes écritures m'ont pris et récemment lâché mais le blog a été laissé en friche sur une galette racornie, ce qui m'a valu, vous l'imaginez, moues de surprise, puis tristesse, dépit et enfin vague écoeurement de la part de Madame qui n'en pouvait mais de mon impéritie.

Pour sustenter son intellect, j'ai donc décidé de reprendre le collier. Et pour cela, de commencer en douceur en narrant notre week-end à Ostende.

Une envie de voir la mer nous prit samedi après-midi. Le temps de se préparer, de charger les enfants et de rouler une petite heure et demie et nous voici arrivés en terre flandrienne.

Une belle et pluvieuse nuit nous attendait. Merveilleuse. Disponible. Féerique.












Nous louâmes deux chambres dans un fort joli hôtel du centre-ville aux peintures fort originales et inqualifiables.

Mais leur auteur me demeure, à ce jour, inconnu.




(J'aimerais remercier qui de droit des cinq cauchemars qu'ont fait nos enfants durant la nuit).


Que la bruine vous rafraîchisse en ces temps européens.

lundi 9 janvier 2012

La fêve du samedi soir

Vous le savez, vous l'avez sans doute pratiquée. Samedi, c'était.... Epiphanie (oh oui).

Alors, ni une ni deux, je me suis précipité dans la boulangerie voisine pour proprement jeter mon dévolu sur la dernière galette des rois présente.


(Notre modèle était un peu plus large que celui-ci, nous sommes cinq, que diantre).


Et pour faire bonne mesure, comme nous sommes en plein coeur du quartier portugais de Bruxelles, nous avons découvert le bolo rei, le gâteau des rois de là-bas, empli de fruits confits et nappé de morceaux d'amandes cuites.


(Notre modèle était un peu plus vaste que celui-ci, j'avais faim, que diable).


Et que voulez-vous qu'il advînt ? Le petit garçon vainquit. Par deux fois, il emporta la fêve (et choisit sa mère comme reine).


Ainsi se vérifie l'adage maison :

Aux plus jeunes quenottes,
Les mains pleines de camelote,
Ne vous secouez pas la comprenotte
Le mot chance n'est pas une litote.


Que les paillettes de l'épiphanie tournoient pendant deux mois au-dessus de votre silhouette de rêve.

vendredi 6 janvier 2012

Prêtre à tout


Comme vous le savez, je suis un lecteur impénitent des journaux et, en particulier, des quotidiens des pays où je me trouve.

C'est, en l'occurence, dans le Soir, que je rencontre la divine source de billets plus ou moins bien inspirés.

Celui-ci est issu d'une collision entre deux nouvelles distantes de quelques lignes.


Page 5 du Soir ; le taux de chômage des jeunes qui vivent dans la pauvreté atteint 30% en Wallonie .

Page 6 du Soir : en dix ans, l'Eglise catholique a perdu 24% de son effectif de prêtres. Ils ne sont plus que 2709 en Belgique... Et en 2011, seulement trois prêtres francophones ont été ordonnés.


La solution ? Jeunes, devenez prêtres. L'Eglise recrute en ce moment.

Bon, d'accord, il faut suivre six années d'études au séminaire.

Mais les rémunérations et pensions des ministres du culte et du personnel du Conseil central laïque sont prises en charge par l’Etat belge. Le traitement mensuel brut dépend de la fonction exercée…

Archevêque : 8.466 euros ;

Evêque : 6.826 euros ;

Vicaire général : 2.528 euros ;

Chanoine : 1.836 euros ;

Curé, chapelain, vicaire ou assistant paroissial : 1.660 euros (2.490 euros s’ils officient dans plusieurs paroisses), plus une indemnité de logement, à défaut de mise à disposition d’une habitation.


... Et en plus, il n'y a aucune concurrence féminine sur ces postes !


Que la journée dépose sur votre tête blonde force sagesse et (mauvais) esprit !

jeudi 5 janvier 2012

Dur, dur d'être imbibé

Ce 1er janvier, dans le centre de Bruxelles, le regard vaquait entre les hauteurs et les profondeurs.




Que la nouvelle année vous soit aussi douce que le mouchoir à l'enrhumé.