vendredi 27 septembre 2013

Joyeuse entrée et bonne année électorale, mon roi

La joyeuse entrée est une tradition royale des plus antiques qui remonte à 1356. 

Le nouveau souverain fait le tour d'un certain nombre de villes après le couronnement pour se présenter aux populations et édiles locales.

Le programme, qui s'étend du 6 septembre au 25 octobre est plutôt chargé. 

Entre bains de foule et discours officiels, le couple royal est accueilli avec plus ou moins de liesse. Grande joie à Mons et à Wavre en pays wallon et à Hasselt dans le Limbourg (photo), accueil sans doute chaleureux dans la province de Luxembourg et la communauté germanophone... 


Et côté flamand me direz-vous ? Jouez hautbois, résonnez musettes, la joyeuse entrée de Philippe à Anvers se déroule aujourd'hui. Et le maire d'Anvers est Bart de Wever, leader de la NVA, le parti qui donne de l'urticaire à tous les francophones. 

En voyant la manière dont il compte recevoir le nouveau roi, je me dis que prendre des cours de sémantique à l'université de Bruxelles ne sera pas inutile. Ou quelques leçons de contorsionisme linguistique. 

«  Je suis un démocrate donc je suis un républicain. On ne peut pas être démocrate et royaliste (…) moi je suis républicain mais je suis aussi légaliste comme démocrate. Comme la monarchie existe et fonctionne et que je suis bourgmestre, je fais ce qu’on attend de moi et je fais le faire sans faute  », a déclaré Bart de Waver au micro de RTL.

jeudi 26 septembre 2013

Qui va piano va sano

Ce pourrait être la nouvelle devise du métro bruxellois.

En lieu et place de l'escalier, les voyageurs se sont retrouvés, ce matin, avec un clavier de piano sous les pieds, à la station Montgomery (une des plus fréquentées de Bruxelles, près de la Commission européenne).

Le but de l'opération : favoriser l'exercice physique et inciter le piéton pressé à privilégier l'escalier à l'escalator. L'exercice avait déjà été mené à Stockholm ou encore à Rennes avec succès.

L'histoire ne dit pas si de nouvelles vocations musicales sont nées de cette partition inopinée, "jouée comme un pied".