vendredi 31 janvier 2014

A poil

Non, je ne ferai pas étalage aujourd'hui de mon anatomie la plus intime.

Je soulignerai simplement que les fabricants de rasoirs, Procter & Gamble en tête, en ont ras la touffe (si je puis dire) que les hommes se laissent pousser la barbe.

Car dit grève du rasoir signifie baisse des ventes et des bénéfices en berne. Et là, on peut dire que les hipsters, P & G ne leur dit pas merci.

Sans prendre un exemple personnel, j'ai noté cette tendance au sein de ma propre famille. Si j'arbore depuis près d'une vingtaine d'années une barbe de fort bon goût, mes deux beaux-frères ne la portent que depuis cinq ans environ. Une bagatelle, peut-être, mais à eux deux, ils ont dû couler une sous-division de quartier de la multinationale qui rase de près.

Sans vouloir me vanter, j'avais discerné cette tendance dès 2008, de l'autre côté de l'Atlantique.

Dans ce tunnel sombre comme dans la barbe du père Chabal (notre père à tous), les managers américains observent tout de même un pâle rayon de lumière : les hommes ont de plus en plus tendance à s'épiler le reste du corps. A poil, il y aura donc moins de poils.


En attendant, révérons la longue et malléable barbe d'Elmar Wiesser, un illustre Allemand, champion du monde toutes catégories ès poils.

mardi 28 janvier 2014

La mémoire dans la course

C'est mon problème. Quand je cours, même si je parle, je ne me souviens plus de grand chose quelques minutes après l'entraînement.

Prenons la semaine dernière. Le copain coureur auquel je demandais quelques infos pour un article m'avait fourni quatre noms durant l'effort.

Sitôt arrêté, j'avais retenu quelques syllabes, rien de plus. Je lui ai suggéré de me les envoyer, ces noms, par mail. A la place de la tête, j'ai une pièce emplie de courants d'air.

Je m'étais concentré sur la conversation (pour ne pas être trop idiot), sur mon souffle (parce que le bougre, il accélère) mais pas sur la mémorisation.

Bon joueur, le copain m'explique après coup que c'est un phénomène tout à fait classique dû à la circulation du sang, au fait de courir... à...

... à je ne sais plus quoi. En fait, je n'ai pas retenu ce qu'il m'a dit.

Et pourtant, on ne courait plus. On marchait.


PS : depuis trois semaines, quatre séances d'entraînement par semaine.
Le lundi, 1h tranquille.
Le mercredi, 1h tranquille.
Le vendredi, 1h tranquille.
Le dimanche, 1h30 tranquille.

Début de la préparation physique générale pour le marathon la semaine prochaine. Ca va dépoter.

lundi 27 janvier 2014

altijd geluk hebben

C'est sûr qu'avec ce titre, mon taux de ranking dans Google ne remontera pas.

On va dire que c'est la traduction littérale de "get lucky" en néerlandais... Une des quatre langues parlées en Belgique avec le français, l'allemand et l'anglais (bon, d'accord, surtout à Bruxelles).

Et quand c'est chanté comme ça, c'est plutôt drôle.

En présence du grand Benoît Poolvevorde qui a l'air de bien s'amuser... De l'accent, de la mise en scène, du ukulélé ?

Et bien sûr, en l'honneur des casqués Daft Punk qui ont remporté, la nuit dernière, un tas de statuettes décernées par les Américains aux chanteurs qui ont du succès.

Est-ce que la brillante Fédora, que nous eûmes le plaisir de rencontrer samedi soir (en compagnie de son charmant Barbare) goûtera ces notes électroniques ?








vendredi 10 janvier 2014

Entre Bruxelles et Paris

Madame est allée hier faire un tour à Paris pour la journée.

En prenant l'air, elle a remarqué quelques menues différences entre les capitales française et européenne.

- A Paris, les boutiques pour e-cigarette pullulent. En Belgique, on en compte deux en tout et pour tout.

- Les chantiers bruxellois font partie des "beautés" de la ville. Tel matin, pof, on se retrouve dans un méga-embouteillage dans une avenue très calme d'ordinaire. Eh oui, on a coupé deux voies pour cause de trottoir creusé.

- Dans les trois cafés où elle s'est arrêtée boire un thé, elle a entendu... Stromaé. Trois fois. Sur des radios différentes. Rien de tel à Bruxelles où le jeune homme passe à heures régulières comme toute vedette normale.

Après les humoristes qui envahissent les radios hexagonales, voici le bulldozer Stromaé.

vendredi 3 janvier 2014

Bilan des courses

Et voici-voilà la nouvelle année, apparue sans coup férir, que je vous souhaite excellente, remplie de désirs, d'émotions, de surprises, de rencontres et de sérénité.

Comme de coutume, le départ d'une nouvelle année est l'occasion d'un léger bilan de l'année écoulée. Un bilan en forme de liste des fiertés et des envies.

Eh bien, je suis fier :
- d'avoir commencé au printemps dernier une méthode alimentaire qui m'a permis de fondre de 18 kilos.
- d'avoir repris la course à pied trois fois par semaine et participé au semi-marathon de Bruxelles.
- d'avoir mis la pédale douce (quelque peu) sur mes exigences envers moi et mes proches.

Pour ce qui est des envies, des réalisations à venir, des projets à faire éclore en 2014 :
- M'entraîner pour participer à un marathon en mai prochain.
- Développer mon activité professionnelle centrée sur les récits de vie.
- Me lever chaque matin avec le désir d'apprendre t de découvrir de nouvelles choses dans la journée.

Comme la traduction de ces mots, j'ai couru mardi dernier, 31 décembre, à un rythme tranquille, pendant 50 minutes. Et j'ai remis le couvert ce matin, durant une heure. Un moment où trotter m'a permis d'évacuer (un petit peu) les excès de la veille et de prendre de l'énergie sur le chemin.

Le long des étangs, je me suis fait l'effet d'un Mario attrapant les pièces d'or-remplies de bonne humeur en sautillant. (Allez savoir pourquoi, le benjamin a reçu une Nintendo 3DS à Noël).