dimanche 28 septembre 2014

Dernière semaine avant le marathon

Bon, bah voilà, quoi, on y est… La dernière semaine.

Hier, j'ai couru 1h20, très tranquille, dans le bois de la Cambre proche de chez moi et où l'on passera dimanche prochain, sur les coups de 9h45, en compagnie de 2500 coureurs.

Je regardais l'asphalte avec un petit frisson d'émotion, genre "c'est là que je vais passer la semaine prochaine", comme si c'était unique et brillant.

Alors que… Ce sera unique et brillant.

Etonnant, surprenant, ébouriffant... Bref, un deuxième marathon, j'ai envie de filer la métaphore en disant que c'est comme le deuxième saut en parachute. Tu sais ce que c'est et donc tu es un peu en-dedans… Ou pas.

On verra ce que ça donne, c'est tout ce que j'ai envie de dire. L'entraînement s'est bien passé, globalement, j'ai couru dans une dizaine d'endroits nouveaux cet été en Espagne et au Portugal (et ça, ça donne la pêche) et je n'ai pas fait le foufou en faisant un 10km à vive allure une semaine avant le grand rendez-vous.

Autant dire que j'ai été prudent. Alors, que faire dimanche prochain ? Continuer la prudence en essayant de terminer dans de bonnes conditions (physiquement) et tabler sur un peu moins de 4h30 ? Ou bien, prendre un peu plus de risque et me lancer sur un chrono de 4h15 avec risque de surchauffe et d'explosion avant la ligne d'arrivée ?

Je ne sais pas encore… J'ai encore quelques jours pour réfléchir. Et me projeter sur cette fameuse ligne d'arrivée.

mardi 23 septembre 2014

Marathon et sinusite

Je cherchais les moyens (tout à fait légaux) d'être en forme le jour du marathon, qui approche, qui approche à grands pas. Plus que deux semaines.

J'écris à des amis dans l'entourage et un ami, de moi cher, me répond qu'il prend deux Ibuprofen avant la course et deux pendant le marathon.

L'idée, me dit-il, est d'éviter trop de douleurs aux jambes et à son genou récalcitrant et de finir en bonne condition.

Après quelques requêtes sur Internet, je découvre que l'affaire n'est pas idéale pour la santé.

Les docteurs disent, qu'en gros, pour une course, ça peut passer mais que l'objectif des anti-douleurs n'est pas de masquer la douleur car elle pourrait s'aggraver durant le course et le corps s'en ressentir pendant bien plus longtemps que s'il n'y avait pas eu d'anti-douleur.

Le choix est alors cornélien pour les coureurs :
- abandonner quand on a très mal aux jambes (au-delà du dépassement physique).
- ou bien ingurgiter les médicaments et poursuivre avec cette épée de Damoclès du sur accident au-dessus de soi.

Que faire ? J'ai résolu cette question en décidant de ne rien prendre avant la course et de faire du mieux que je pouvais pendant. L'objectif est, tout de même, de me maintenir en bonne forme ET santé physique et, accessoirement, d'améliorer mes chronos (enfin, pas tout à fait accessoire, cette histoire de temps, tout de même).


On en reparlera dans quinze jours, à une dizaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, quand je taperai sur le "mur".

En attendant, je me tape une bonne sinusite qui nécessite une dizaine de jours de traitement.

PS : les entraînements de la dernière semaine se sont bien déroulés… Dimanche, couru 2h30 sous une pluie battante en montée et en descente. Un véritable bonheur !


dimanche 14 septembre 2014

Plus qu'un mois avant le marathon

Quand je dis un mois, hum hum, ce n'est pas tout à fait ça.

En fait, le marathon de Bruxelles est le 5 octobre prochain, ce qui fait qu'il me reste un plus plus de trois semaines d'entraînement.

Et les dernières semaines ont été tout à fait productives.

De retour à Bruxelles, les entraînements se sont succédé les uns aux autres (avec tout de même les deux jours d'écart réglementaire), sans grande fatigue, malgré une plus grosse charge de travail par ailleurs.

Enfin… Je dis "malgré", je devrais dire "grâce à" car je sens une nouvelle énergie me gagner au fur et à mesure des jours. Plus d'articles à écrire, de recherches à faire pour des journaux et des sites d'information français, un beau guide "s'installer à Bruxelles" à préparer et écrire en quatre mois... Pour tout dire, professionnellement, je suis aux anges.

Et ça se ressent sur la route. Les dernières séances longues du dimanche se sont passées à merveille.

Dimanche dernier, j'ai quitté le chemin habituel et je m'en suis fort bien porté. Au bout d'un peu plus de 2H15, j'étais de retour à la maison, fatigué et content.

Et ce matin, je me fais un aller-retour de 2h30 avec une bouteille de eau vitaminée et minéralisée. Tout s'est bien déroulé, j'ai croisé pas mal de coureurs qui devaient, eux aussi, préparer le marathon ou le semi-marathon. Une confraternité qui fait chaud au coeur alors qu'il pleuviotait.

Ah, j'oubliais, le grand plaisir n'est pas que solitaire. Hier, j'ai couru avec les enfants plus le fils d'une amie pendant vingt minutes autour des étangs pas loin de chez nous.
Encore quelques séances d'entraînement pour qu'ils apprivoisent la distance de 5km… très long pour la puce, un peu moins pour le grand et beaucoup plus facile pour le benjamin qui se balade sur les chemins.