mercredi 20 mai 2015

Courir avec mon père

Hier, j'ai couru un peu plus d'1h20 dans le bois de la Cambre sous un soleil et un vent remarquables. Très chouette entraînement qui m'a rassuré au niveau des jambes ; aucune douleur ce matin, on devrait pouvoir tenir en un peu plus de 2h sur ce 20km dans quinze jours (ce dont je doutais un peu voici deux semaines).

Merci aux chaussettes de compression, que j'avais achetées pour le marathon de Lille, il y a un an tout juste, un enfer à enfiler mais qui sont un soulagement pour les vaisseaux sanguins (en plus de leur aspect élégant).

Le délai sera trop court pour réaliser un temps correct (je m'étais inscrit avec un chrono espéré de 1h50, fou que j'étais) mais il sera une belle et bonne mise en jambes pour un éventuel marathon d'automne.

Avant de partir pour un week-end de quatre jours en Suisse, nous avons dormi chez mes parents et, grande joie, j'ai pu courir avec mon père pendant cinquante minutes. Sur le parcours habituel, avec de nombreuses montées-descentes en forêt et une grande descente sur goudron, mon père marchait quand il montait tandis que je trottinais quelques mètres devant lui.

Bref, on a couru ensemble ce qui m'a fait bien plaisir, d'autant qu'il revient d'une cruralgie très embêtante et ressent encore de la gêne à courir.

Une des belles images que je convoquerai lors du 20km, quand les jambes commenceront à tirer (hum hum, ça devrait commencer au 10ème km).




jeudi 7 mai 2015

Courir avec le grand

Dans la routine entraînante qui se met peu à peu en place (en même temps, il ne reste que trois semaines avant le 20km, ce qui, pour une routine, est un terme un peu galvaudé), bref, dans les trois séances d'entraînement que j'arrive à placer dans la semaine, l'avant-dernière, celle de dimanche, fut une belle trottinade à deux.

Ce matin-là, donc, le grand garçon (qui mérite bien son surnom puisqu'il me dépasse de deux bons centimètres à 15 ans 3/4) et moi nous levâmes à 8h pour aller batifoler dans les bois.

En guise d'amuse-mollets, je lui proposais de longer les étangs puis de rejoindre le bois de la Cambre, où un joli raidillon fit office d'entrée. Le temps de reprendre quelque peu notre souffle et un petit tour du lac puis un grand tour du lac (photo) furent l'objet d'un plat plus que roboratif.

Enfin, le dessert, couronnant cette balade d'une heure pétante, nous fit redescendre vers notre place Flagey de départ.

"Au bout d'un moment, j'en avais assez", me dit le grand à la fin de l'entraînement, "et puis je n'ai pensé qu'à une chose, c'était d'en finir et de tenir jusqu'à la fin".

C'était bien, c'était chouette. On a couru ensemble, et rien que pour ça, cette journée valait le coup d'être vécue.

Dommage que je ne sois pas là quand il courra son premier 10km, c'est le 14 mai prochain.

(Enfin, on a quand même reconnu le parcours, en voiture et en famille).