mercredi 29 juillet 2015

la fin des vacances (et le début du programme marathon)

Séance lundi avec le grand ; 45 minutes à un rythme tranquille.

Séance ce mercredi matin ; lever à 7h30 et 1h paisible. A chaque fois, l'aller-retour devant le Colisée puis trois tours de parc.

Je ne sais pas si c'est la journée de repos le lundi (nous sommes allés à la plage du Lido), mais ce mardi, toute la famille avait des jambes de plomb. Ca me fait penser à ce que disent certains coureurs du Tour de France sur le jour de repos, indiquant qu'ils faisaient une sortie de 150km pour ne pas perdre le rythme.

Nous avons dû perdre notre rythme de trekking urbain dont un des moments les plus éprouvants fut de longer le Circo massimo (photo) à 14h, sous un soleil de plomb, là où étaient organisées des courses de chars .

Vendredi matin, les vacances s'achèvent. Nous repartons à 7h de Rome à Bruxelles puis allons déposer les enfants en Lorraine et je vais avec madame et le grand à Paris. Madame repart à Bruxelles travailler le dimanche soir tandis que le grand et moi restons rafraichir notre appartement parisien durant une quinzaine de jours.

Bonheur : des amis nous prêtent leur appart', à 500m de notre lieu de travail. Quelle joie de se reposer et de prendre une bonne douche le soir.

Défi : commencer les 10 semaines de préparation au marathon, avec lever tôt le matin si je veux respecter les quatre séances hebdomadaires qui sont nécessaires (avec la perte de poids des pizzas et pastas romaines) pour faire le marathon en moins de 4h.

En attendant, mes lectures de vacances furent réjouissantes : "Born to run" de Mc Dougall, l'histoire des Taharumaras et de la formidable capacité de l'être humain pour courir et "Eat and run" de Scott Jurek, un des grands ultramarathoniens de notre temps. Il enquille les 100 miles et les ascensions comme d'autres les 5000 mètres et raconte certaines courses, des moments forts, sa manière de se nourrir, la manière dont il relie la course à la vie. Saine et revigorante lecture, très inspirante même pour un coureur de mon -humble-

niveau.

dimanche 26 juillet 2015

Courir à Rome (après la Dordogne)

Les vacances sont commencées depuis plus de trois semaines, autant dire qu'on est plus près de la fin que du début.

Nous sommes partis le 5 juillet faire du camping en Dordogne, à Beynac. Puis retour pendant deux jours à Bruxelles et départ le 16 juillet vers Rome pour un échange d'appartement avec des Italiens. Ils sont chez nous pendant que nous sommes chez eux.

Côté course à pied, l'objectif de la rentrée est de participer au marathon de Metz qui aura lieu le 11 octobre prochain.

Histoire de commencer en douceur la préparation physique, j'ai fait trois séances en Dordogne :
- Une séance le mardi matin avec le grand garçon d'un peu moins d'une heure, le long de la Dordogne.
- La suivante le jeudi, tout seul, un peu plus longue, 1h15, toujours sur le même trajet, un aller-retour sur des chemins de terre avec petit raidillon en sous-bois.
- La dernière, le samedi matin, vers 7h30, sur le même parcours, avec une accélération pendant dix minutes à vitesse marathon.

A Rome, plus difficile de se lever tôt le matin quand nous essayons de ne pas partir trop tard pour les visites. En effet, vu la canicule qui sévit sur la capitale romane (jusqu'à 39°C le jour et 29°C la nuit), seul le matin convient à l'entraînement. Et encore, je ne suis jamais rentré aussi trempé d'un entraînement. Et une demi-heure après le retour, je sue encore.

Je me suis entraîné tous les deux jours en semaine et une séance longue ce matin (de 1h30). Mon trajet est toujours le même : direction le Colisée, dont je fais le tour puis je remonte une avenue et entre dans un parc. Là, cinq tours entre plat et petite montée et retour à l'appartement, le tout faisant une petite heure.

La journée sportive n'est pas terminée car nous marchons beaucoup en ville, en moyenne 8km par jour.

Pour mes courses, je suis un parcours identique. Peu réjouissant me direz-vous. En même temps, comme j'ai un sens de l'orientation pitoyable, je risque de me perdre, et sinon, ça me fatigue de chercher mon chemin. Comme j'aime bien faire mes entraînements libres (sans mesure de FC ou de fractionné) en musique, autant suivre, à chaque balade, le même chemin.

Et puis, découvrir à chaque séance le Colisée, me comble de joie.