Séance ce mercredi matin ; lever à 7h30 et 1h paisible. A chaque fois, l'aller-retour devant le Colisée puis trois tours de parc.
Je ne sais pas si c'est la journée de repos le lundi (nous sommes allés à la plage du Lido), mais ce mardi, toute la famille avait des jambes de plomb. Ca me fait penser à ce que disent certains coureurs du Tour de France sur le jour de repos, indiquant qu'ils faisaient une sortie de 150km pour ne pas perdre le rythme.
Nous avons dû perdre notre rythme de trekking urbain dont un des moments les plus éprouvants fut de longer le Circo massimo (photo) à 14h, sous un soleil de plomb, là où étaient organisées des courses de chars .
Vendredi matin, les vacances s'achèvent. Nous repartons à 7h de Rome à Bruxelles puis allons déposer les enfants en Lorraine et je vais avec madame et le grand à Paris. Madame repart à Bruxelles travailler le dimanche soir tandis que le grand et moi restons rafraichir notre appartement parisien durant une quinzaine de jours.
Bonheur : des amis nous prêtent leur appart', à 500m de notre lieu de travail. Quelle joie de se reposer et de prendre une bonne douche le soir.
Défi : commencer les 10 semaines de préparation au marathon, avec lever tôt le matin si je veux respecter les quatre séances hebdomadaires qui sont nécessaires (avec la perte de poids des pizzas et pastas romaines) pour faire le marathon en moins de 4h.
En attendant, mes lectures de vacances furent réjouissantes : "Born to run" de Mc Dougall, l'histoire des Taharumaras et de la formidable capacité de l'être humain pour courir et "Eat and run" de Scott Jurek, un des grands ultramarathoniens de notre temps. Il enquille les 100 miles et les ascensions comme d'autres les 5000 mètres et raconte certaines courses, des moments forts, sa manière de se nourrir, la manière dont il relie la course à la vie. Saine et revigorante lecture, très inspirante même pour un coureur de mon -humble-