vendredi 25 octobre 2013

Les pigeons belges au dope niveau

On apprend que, suite à un contrôle -volontaire- d'une vingtaine de pigeons voyageurs belges par un laboratoire sud-africain, six d'entre eux ont été jugés positifs.

Alors que les centres belges n'avaient rien trouvé, le labo sud-af a révélé que cocaïne, antifièvre et autres antidouleurs étaient le quotidien de ces grands sportifs, stars dans le minuscule monde de la colombophilie où les Belges, grands amateurs du genre, sont d'excellents éleveurs de champions ailés.

Les collectionneurs de Taiwan et la Chine, où il est possible de parier sur les courses de pigeons, font monter les enchères et les chèques à cinq chiffres sont devenus monnaie courante.

Au printemps dernier, le spécimen le plus spectaculaire, "Bolt", s'est vendu pour une poignée de graine. Une bagatelle ; 310 000 euros.

Un éleveur a dispersé l'an dernier son "écurie" de quelque 250 athlètes de l'air pour la somme de 1,3 million d'euros. Plutôt bien vu car les vols de pigeons se multiplient dans le plat pays.


jeudi 24 octobre 2013

Le prince qui parle à l'oreille des poulpes

Ce week-end, une interview surréaliste du Prince Laurent, le frère du Roi Philippe, à l'occasion de ses 50 ans.

Pour vous remettre dans le contexte, Laurent, est le troisième enfants d'Albert II (pour mémoire, les deux autres sont le Roi Philippe et Astrid).

Connu pour sa jeunesse turbulente, l'enfant terrible de la monarchie belge a multiplié les stages dans différents organismes (du FMI à la Commission européenne) jusqu'à trente ans.

Eh oui, elle est difficile la vie de Prince quand on sait qu'on est le 11ème sur la liste de succession au trône et qu'il faut bien occuper sa vie à faire quelque chose.

A 34 ans, il créé donc une fondation pour améliorer les relations entre les animaux et les hommes. Dans cinq dispensaires, ce sont plus de 1000 animaux qui sont soignés chaque mois.


Dans cette entretien réalisé par sa femme, Claire, qui "joue à la journaliste", il répond aux questions, affalé sur un canapé, alternant le Flamand et le Français, semblant réciter un texte appris avec difficulté.

Passages choisis de ce dialogue de 7 minutes 30 où les genoux de l'intervieweuse et de Monseigneur se touchent délicatement du début à la fin.

"Mon plus grand rêve, hormis d'être avec toi et nos enfants, serait de pouvoir dialoguer avec tous les animaux de la terre. Peux-tu imaginer une seconde la richesse intellectuelle de pouvoir parler avec un pulpe et d'avoir son expérience, que de pouvoir converser avec une mouche, avec un oiseau ou avec une baleine ?"

"Est-ce que tu as fort changé ?
- Le fait que je t'ai rencontré et que tu m'as donné ces trois belles crevettes que nous avons aujourd'hui. Comment le fait d'avoir ces trois beaux enfants ne pourrait pas changer la vie d'un homme ?"

"Cette fois-ci, ce sont les enfants qui voudraient savoir : tarte au sucre ou gâteau au chocolat ?
- Moi, j'opterai pour les deux. Mais tout doit être pris avec modération. Et je préfèrerai commencer par les artichauts.
- Je crois qu'ils vont t'aider pour le dessert."

Alors, évidemment, le plan com' se pose là. Plutôt que de répondre aux journalistes qui l'ont descendu en flammes depuis des années, le Prince choisit le ton de la confidence en dialoguant avec sa femme. Son flamand est scolaire, certes, ses réponses confondantes de naïveté (au mieux) et on n'y apprend pas forcément grand chose.

Si ce n'est qu'il se sent mieux maintenant, qu'il voit plutôt le positif que le négatif. L'entretien est touchant, émouvant quand il parle de ses crevettes.

In fine, un joli pied de nez à ses détracteurs.




mardi 22 octobre 2013

L'enlèvement de la Sabine (par la société civile)


Connaissez-vous Sabine Laruelle ?

Avant ce matin, moi non plus.

J'avais entendu parler de cette femme politique belge, ministre fédérale des PME, des indépendants, de l'agriculture et de la politique scientifique, comme bien d'autres collègues du gouvernement.

Je sais qu'elle a 48 ans, qu'elle est wallonne et membre du MR, le Mouvement réformateur, classé à la droite libérale du spectre politique belge.

Et ce lundi matin, j'apprends qu'elle a jeté le gant, annonçant qu'elle quittait la politique à la fin de cette législature.

Elle avait annoncé, voici plusieurs années qu'elle quitterait la politique un jour. Beaucoup de ses "chers" collègues avaient galamment qualifié ses déclaration d'opération marketing.

Ce matin, elle a confirmé qu'elle souhaitait changer de vie avant d'être aigrie. "J'ai toujours dit que la politique n'était pas pour moi un objectif en soi, une passion mais bien un moyen d'améliorer les choses. Je m'investis énormément dans ma fonction de Ministre mais il sera temps pour moi, à la de la législature, de passer le flambeau et de me lancer de nouveaux défis".


J'ai beau chercher, je ne trouve aucune femme politique française, et encore moins d'homme, qui a décidé d'arrêter pour s'investir dans un autre domaine.

Je me creuse la tête. Aucun nom.

Moitié de course

Départ à 7h20 pour une heure de course, qui s'est arrêtée au bout d'une demi-heure. Sans aucune gravité, je vous rassure.

Il faisait beau, fort doux même (17°) et ça démarrait bien sur ce rythme.


lundi 21 octobre 2013

La tronche de la Sécurité routière

J'aime bien les messages de la Sécurité routière qui frappent un grand coup (si je puis dire).

Après, il est sûr que montrer des corps (même de mannequins) qui s'encastrent dans des pare-brise ou des sièges n'est pas forcément le moyen le plus efficace de baisser le nombre de morts sur les routes... Et de changer les mentalités.

Car c'est cela qui importe, non ? Faire évoluer les comportements au quotidien. Et depuis une dizaine d'années, les autorités en la matière naviguent entre le trash (supposé, par le côté direct, avoir un imapct sur les consciences) et le décalé (convaincre par l'intelligence).

Le plus efficace, sans doute, est d'inclure les enfants dans les pubs. Important, les bambins qui rappellent aux parents ce qu'ils ont oublié depuis les leçons de code et leurs jeunes années de conduite.


Je trouve le dernier spot belge pas mal fait du tout.

Avec, en bonus, l'affiche qui donne bien le ton. Direct et percutant.

Brume sur la pelouse

Hier matin, sur les coups de 7h45, je m'en allais, le jour levé, trottinant sur les chemins de campagne (enfin, pas tout à fait, on est toujours à Bruxelles-ma-belle), pour 1h30 de balade (dont 25 minutes à allure semi-marathon).

Le temps était magnifique et, en passant, près d'un grand étang entourant une île et son restaurant (le Chalet Robinson), je vois quelques volutes de brume s'élever de la pelouse.

Evidemment, en revenant, dix minutes plus tard, la brume avait disparu. Ne restait que la pelouse, d'un vert éclatant, sous le soleil du matin.

Une belle matinée de jogging pour entrer dans l'automne.


Et je repensai à cette superbe version, entendue lors du concert Nouvelle Vague, vendredi soir, à Bruxelles :


vendredi 18 octobre 2013

Le parfum de mon père

S'il y a un sens qui s'éveille singulièrement le matin lorsque je cours, c'est bien l'odorat.

Je renifle d'abord l'air avant de partir (histoire de humer mon environnement, un peu hostile tout de même, il fait nuit et frais) et quand le souffle se fait plus régulier, je déboule sur une rue bien occupée par les voitures : ce sont alors les gaz d'échappement qui n'échappent pas à mes poumons.

Il faut trottiner une centaine de mètres pour longer les étangs d'Ixelles, retrouver calme, volupté de la foulée et odeurs agréables. Ce matin, une légère terre mouillée s'élevait dans la brume.

J'ai couru quelques temps derrière un homme, dont je percevais la silhouette trapue, les cheveux argentés. Arrivé deux deux mètres derrière lui, son odeur me téléporta au pays des souvenirs.

Il portait "Pour un homme" de Caron. Le parfum de mon père.

Pendant tout l'entraînement, de folles pensées baguenaudaient là-haut : faire, un jour, un 100km.


(Départ à 7h35, jogging d'1h05 avec 40 minutes à l'allure footing et 25 minutes à l'allure semi-marathon).


Et j'ai fini l'entraînement sur ce rythme entraînant :

jeudi 17 octobre 2013

Beau temps, nuages et Marco

Départ à 7h30 pour une heure de footing autour des étangs d'Ixelles : 50' entre 123 et 133 pulsations par minute et 20 minutes à allure semi-marathon.

L'entraînement devait se dérouler mardi matin, mais bon, il y a eu un décalage.

Il faisait beau et je suis passé devant le container Algeco faiblement éclairé avec deux thermos (de café ? thé brûlant ?) sur la table. Il faudra qu'un jour, je prenne l'appareil photo pour vous montrer.

Quand je cours, les pensées volettent, c'est le côté agréable de la chose (avec les endorphines et la douche qui suit). Idées diffuses sur le blog, les souvenirs des gens et les activités à programmer pour la journée.


Et j'ai fini la séance sur ce rythme :


mercredi 16 octobre 2013

RTL fort minable

Bon, la Belgique est qualifiée pour la Coupe du monde avec une équipe galopante et jeune. Les diables rouges ont régalé le pays, du nord au sud, tant et si bien que la belgitude est la valeur en hausse de ces derniers jours.

Au point de faire dire à certains commentateurs que l'équipe de foot serait un remède anti-récession et le meilleur rempart contre une NVA flamande séparatiste en diable.

Pour le dernier match, le Premier ministre et même le Roi Philippe étaient de la partie au Stade Beaudoin (feu Heysel).

Et il y avait aussi Stromae qui a chanté trois titres à la mi-temps. Enfin... C'est ce que j'ai lu sur les tweets des supporters présents dans le stade.

Car nous, pauvres téléspectateurs, nous avons eu droit à de la pub. Un long tunnel où la chaîne privée a dû engranger les pesetas. Formidable, vraiment, génial d'apprendre comment faire de la mousse au chocolat. Et RTL qui en remet une couche en ajoutant que le concert était extraordinaire, très emballant... Mouais, mouais.

A propos de couche, un qui en tient une bonne, c'est le commentateur foot vedette de la chaîne, Stéphane Pauwels qui a laché à la mi-temps : "Stromae est un garçon de couleur super bien intégré."

Et c'est reparti pour un tour de moulinette sur les réseaux sociaux, d'éditos ce matin sur les radio, de papiers polémiques dans les journaux. Depuis, le gars rétro-pédale à toute berzingue.

Quant à Stromae, il eu les honneurs d'une critique dans la New-York Times qui le voit comme un chanteur de la crise.

Finalement, c'était un bon condensé de l'époque belge, hier soir à la télé : on a eu le remède sportif à la crise, la peinture de la récession et les questions identitaires.


mardi 15 octobre 2013

Vivre, dit-il


"Vivre, c'est se réveiller la nuit dans l'impatience du jour à venir, c'est s'émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c'est avoir des insomnies de joie."

Paul-Emile Victor


Je pensais à cette phrase en regardant le formidable documentaire de Werner Herzog, "happy people", qui suit la vie de trappeurs russes en pleine taïga, au bord du Ienissei.

On en reparlera quand j'aurai lu le bouquin de Sylvain Tesson, "Dans les forêts de Sibérie" offert pour mon anniversaire par madame.

La neige vous manque déjà ? Prenez une bonne tasse de thé et voyez plutôt le reportage de ses six mois d'ermitage au bord du lac Baïkal.

lundi 14 octobre 2013

L'Inde sans audio-guide

Nous subissons vraiment la malédiction des audio-guides, ces derniers mois, dans les musées. En balade à cinq, difficile d'être synchronisés entre ceux qui les veulent (généralement les enfants, c'est gai, on est autonome, ça ressemble à un Ipod) et nous qui les délaissons (visite trop longue).

- Je veux mon audio-guide (insiste le benjamin de la famille, 8 ans).
- Ok (j'imagine pouvoir être tranquille pendant la visite). Je t'explique le fonctionnement.

Deux minutes plus tard.
- Ca ne marche pas.
- C'est pourtant simple (dit le père un poil nerveux), il faut appuyer là.

(Le père se pose devant une toile et prend une inspiration).
Une main lui tire la manche.
- C'est trop long, l'introduction (répète la voix).

- Bon, je pourrais essayer de t'expliquer si je pouvais me concentrer deux minutes sur ce tableau... (zen, je demeure).

Entre allers-retours sur l'audio-guide multimédia (avec des vidéos, génial, ça bouge), j'ai dû parcourir un mètre mètres en une demi-heure.

- Allez, on le laisse et on fait l'expo ensemble. (Je me débarrasse de ces engins du diable).


Décision fut donc prise, hier, de ne pas s'approcher des audio-guides pour une exposition sur "le corps de l'Inde", à Bruxelles.



(C'est assez piquant, quand même, ce comptoir à audio-guides. Fine allusion à nos "Indiens du coin de la rue" à Bruxelles).


Résultat, je n'ai pas compris grand-chose aux oeuvres présentées. Les explications étaient au strict minimum. L'hindouisme, le boudhisme et le jaïnisme sont encore des lieux secrets pour moi.

Bref, je suis venu, j'ai vu, j'ai parfois admiré mais j'en suis reparti tout aussi ignorant qu'auparavant. Ce qui est un poil frustrant. Mais j'ai découvert à l'entrée de l'expo un éléphant de bien belle facture.






dimanche 13 octobre 2013

Vent, marrons et Charles Trenet

Ce matin, pas de réveil, et après une bonne nuit de sommeil, je pars finalement à 9h pour un footing d'1h30 dans les bois avec 20 minutes à 140-150 pulsations par minute.


Il faisait 7°C et il pleuvait dru pendant la moitié de l'entraînement.


Le fait du jour : en passant sous un marronnier, j'écrase les bogues qui libèrent les marrons tout luisants.

(Photo de Charles Lecompte).



Et pour donner du courage à mon corps engourdi, j'ai commencé sur ce rythme :


samedi 12 octobre 2013

Temps frais, pluie et Depeche Mode

Vendredi sur les coups de midi, un peu à la bourre, j'enfile les runnings et c'est parti pour une heure. Le coeur entre 130 et 140 pulsations par minute, un trop trop vite donc mais le temps frais m'engage à accélérer.


Content de rentrer au chaud, j'ai terminé l'entraînement sur ce rythme :

vendredi 11 octobre 2013

La France Inter à Bruxelles

Ce matin, France Inter avait décidé de planter ses micros à Bruxelles, comme elle le fera dans les prochaines semaines à Budapest, Rome ou encore Stockholm. Objectif ; expliquer l'Europe, les enjeux des prochaines élections européennes (en mai 2014).

Je n'ai écouté de cette matinale (retransmise depuis l'ancien immeuble de la radio, place Flagey -photo-) que l'épisode entre 7H et 7h25, heure du départ pour le bus avec le trio galopant.

Et, sur fond de madeleines grignotées, jus centrifugés et tartines beurrées, j'ai entendu de bien belles et bonnes choses :

- Bruxelles est sympathique.

- Les Diables rouges (l'équipe de foot en passe de se qualifier pour la Coupe du monde) créent un sentiment d'unité dans le pays.

- Les étudiants français en paramédical se ruent sur les universités belges car il n'y a pas de concours à passer.

- La commune d'Ixelles (où nous habitons), compte 70 000 habitants dont 11 000 Français. Le maire, interrogé devant les splendides immeubles (où nous n'habitons pas) le long des étangs, est heureux de l'arrivée des exilés fiscaux car cela fait marcher le commerce et... (le lait se renverse sur la table, confusion générale dans la pièce).

- Sujet suivant, Stromae.

C'est l'heure de mettre les sacs au dos et d'enfiler les chaussures, regarder s'il pleut, non, ça va, mais il fait tout de même un peu froid alors fermez bien vos anoraks et bonne journée, amusez-vous et travaillez bien à l'école, les enfants. Une bise, le bus file.

De retour à la maison, c'est la chronique de Jean Quatremer, brillant correspondant de Libération dans la capitale, qui nous cueille. Chronique sur l'Europe, je crois me rappeler. Sans certitude.

C'est bizarre, cette sensation quand on parle de ton environnement quotidien en capsules. Normal pour une radio. Ce sont des sons, des chiffres, des faits, des entretiens. Léger, normal, tu habites là. C'est chez toi. Mais que dire d'autre alors ? Je ne sais pas.

Je m'assois dans un fauteuil et commence un article de Courrier International : des liquidateurs parlent de leur travail à la centrale nucléaire de Fukushima.




jeudi 10 octobre 2013

La jeune fille et l'école obligatoire

Comme l'actualité peut être étrange, parfois, et produire un signal faible, comme une collusion de deux bosons.

Je m'apprêtais à écrire un billet sur les noms bizarroïdes de ministères en Belgique après avoir souri de cette info : "La ministre de l'Enseignement obligatoire Marie-Martine Schyns a présenté mardi un nouveau guide destiné aux professionnels de l'enseignement relatif à la prévention et à la gestion de la violence en milieu scolaire. "

Tiens, tiens, "l'enseignement obligatoire". C'est plutôt amusant, ce nom. Redondant, n'est-il point comme expression de nos jours ? J'avais même prévu un lien avec l'histoire des portefeuilles gadgets en France pour l'illustration. 

Et puis, voici une poignée de minutes, j'apprends que Malala Yousafzaï a eu le Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit, décerné par le Parlement européen. Vous savez, la jeune fille pakistanaise blessée par les talibans, qui a été soignée et qui vit en Angleterre depuis lors. 

Voilà ce qu'elle a dit dans un discours prononcé devant les Nations Unies, à 16 ans (photo).

"Les extrémistes ont peur des livres et des stylos. Le pouvoir de l'éducation les effraie", a déclaré la jeune fille. Accueillie par des applaudissements, Malala a lancé un appel aux gouvernements "à assurer une éducation libre et obligatoire à chaque enfant dans le monde""Un enfant, un enseignant, un livre et un stylo peuvent changer le monde", a-t-elle clamé devant ses parents émus. (Article du journal Le Monde).


Je crois que, ce soir, je vais mettre à l'ordre du jour de la table familiale une discussion obligatoire sur les avantages et inconvénients de l'école, facultative et/ou obligatoire. Nom de non !

(Avec interro à suivre).


mercredi 9 octobre 2013

Séducteur au petit-déjeuner

Vous l'aurez compris, je ne parle pas de moi.

Quoique... Vous me verriez, le matin, sur les coups de 6h35, sur fond de France Inter, essayant de lever une armée d'enfants engoncés dans leur lit plantureux (en les secouant tels de tendres pruniers, en leur susurrant des mots doux)....

Brisons là. J'ai reçu, hier matin, une invitation des plus énigmatiques pour une rencontre organisée par notre bibliothèque communale. J'avoue que le carton électronique est plutôt attirant.



Chers lecteurs,
 
Nous serons heureux de vous rencontrer à la bibliothèque à l'occasion des deux manifestations suivantes  :
 
Exposition et rencontre avec Michel Van Zeveren
Exposition des dessins originaux du livre "C'est pas grave", du 8 au 19/10.
Rencontre suivie d'un drink avec cet illustrateur de talent, ce jeudi 10/10 à 18h30 (inscription souhaitée : 02-5156412).

Petit déjeuner avec XXX
Rendez-vous ce samedi 12 octobre à 10h pour partager un petit-déjeuner avec celui pour qui la séduction est devenue un art de vivre (inscription souhaitée : 02-5156412).

Bien cordialement,
L'équipe des bibliothécaires



Pour tout dire, je suis tenté de m'y rendre. Car le sieur a écrit une tripotée de textes qui me semblent tout à fait lisibles, même à notre époque. Mais qui est-il donc, ce sieur XXX ?




mardi 8 octobre 2013

Le boson fout le bazar

Je n'y connais rien en sciences mais je trouve que quelque chose de presque juste a failli arriver ce matin.

Le prix Nobel de physique a été décerné à deux chercheurs, les Belges Englert et l'Anglais Higgs (le comité Nobel ne l'a pas décerné au troisième physicien, Brout, qui est mort) pour leur géniale intuition de l'existence du boson.

Pour résumer grosso modo l'histoire, on a appelé le boson la "particule de Dieu" car il s'agit de l'élément à partir duquel la terre et tout ce qui s'ensuit à été créé.

Et celui qu'on appelait jusqu'ici "boson de Higgs" a été rendu, comme à César sa salade, à ses trois découvreurs. C'est le boson de BEH.

Enfin.... découvreurs... Visionnaires plutôt. Car, s'ils ont émis l'hypothèse de l'existence de cette mini-particule en 1964, ce n'est qu'en 2012, lorsqu'une gigantesque machine du Cern arriva à l'emprisonner, qu'on découvrit la "clef de l'univers".

On en profita aussi pour faire de jolis dessins car, mille milliards de mille sabords, ce bazar de boson existait donc.

Mais alors, me direz-vous, perspicaces lecteurs que vous êtes, pourquoi ne pas avoir récompensé les 6000 chercheurs du Cern qui ont contribué à faire avancer la science ?

Bonne question. Parce que le prix Nobel de physique, comme ses collègues (à la notable exception de la paix) ne peut distinguer que des individus, pas des organisations.

Ca me paraît un peu injuste, mais c'est comme ça. Priorité à ceux qui y ont pensé sur ceux qui l'ont trouvé. Dans un remarquable (et très compliqué) article (j'ai sauté des lignes), un journaliste de Libération raconte l'histoire du boson.

A lire le soir comme on compte les moutons. Pour s'endormir en rêvant à l'infiniment petit.


Entraînement du mardi

Départ à 7h40, les jambes encore un peu lourdes des efforts de l'avant-veille. Course à petites foulées autour des étangs d'Ixelles pendant 45 minutes, fréquence cardiaque entre 120 et 131 pulsations / minute histoire de bien récupérer des efforts dominicaux.

Beau temps (12°) et quatre coureurs croisés. De moins en moins de shorts portés. Plaisir de courir à nouveau, de reprendre le flambeau.

Les pompiers libèrent Bruxelles

Bruxelles occupée, empuantie, Bruxelles bloquée... Puis Bruxelles libérée.

Hier, les pompiers de la capitale de la Belgique (et accessoirement de l'Europe, mais c'est une toute autre histoire) occupaient la ville. Dans ce pays où rien n'est comme ailleurs (et c'est pour ça que je l'aime), il faut savoir que les pompiers sont les parents pauvres du service public : 1,5 pompier en moyenne pour 1000 habitants contre 4 en France. Ils ne peuvent plus partir suffisamment nombreux en intervention.

A l'heure où les ministres discutent du budget 2014, aucun financement n'était prévu pour les pompiers de la capitale.

Un comble. Les pompiers des régions wallonnes et flamandes sont financés par le budget fédéral. Ceux de Bruxelles ont simplement été oubliés.

Ils ont alors vu rouge. Et ils ont campé devant le bureau du Premier ministre, au 16 rue de la Loi, mettant le feu à des pneus, bloquant les routes et aspergeant les policiers.

Obligés de se désaper, les pompiers pour être entendus ?

lundi 7 octobre 2013

Un semi à semer

Avant qu'on l'ait oublié d'ici une ligne et demi, je tiens à féliciter Kiptoo Bungei, le vainqueur du marathon de Bruxelles, qui avait lieu hier matin.

Certes, le temps est des plus modestes, si on le compare au record du monde aplati la semaine dernière à Berlin. Dans la galaxie des extra-terrestres de la course à pied, Bungei, avec son 2h15, se situe à des années-lumières des 2h03 de Wilson Kipsang.

A sa décharge, on ajoutera que Berlin est le lieu idéal pour effacer les records tandis que Bruxelles a un profil beaucoup plus vallonné... Et des pavés... Et une arrivée sur la grand'place par des mini-ruelles.

Mais je n'en dirai pas plus sur le marathon car je n'ai fait que la moitié. Et cette moitié fut cependant une pleine réussite. Le parcours était exigeant, avec ses tunnels et ses raidillons, une côte longue comme un jour sans féculents au 15ème kilomètre. Pour le reste, du beau temps, du monde (9000 participants au semi et 2500 au marathon) et des sourires. (Et les bouffées adorées du camphre sur la ligne de départ à l'heure où les cloches sonnaient au loin).

Une grande joie, aussi, celle de courir les cinq derniers kilomètres avec les marathoniens finissant autour de trois heures. J'ai ainsi (en dévalant comme un malade) accroché la foulée d'un d'entre eux, qui filait, tel Hermès aux chaussures ailées, vers la banderole libératrice. (Je n'ai plus 25 ans, pas le même rythme mais la sensation du vent dans les bras qui tirent alors que les jambes filent leur propre vie, demeure ébouriffante).

Et le chrono dans tout ça, me direz-vous ? Eh bien, un petit 2h06 des familles qui me satisfait amplement, me récompense des efforts entrepris depuis six mois. Car mincir (-16kg à la pesée) avait pour objectif de courir sans peine.

Et de douleur, crampe ou point de côté, il n'y eut point hier mais plutôt foison de souffles tenus (important, de forcer sur l'expiration), le nez sur le cardiofréquencemètre pour ne pas se mettre dans le rouge, les yeux sur les coureurs (et euses) devant, mini-objectifs à atteindre.

Le plaisir profond, surtout, de se sentir habiter son corps, de l'avoir entraîné pendant des mois à faire ce type d'effort. Et de pouvoir le réaliser le jour J, en respectant les consignes de prudence lors de portions déjà explorées voici des jours.

Ce semi-marathon a semé de jolies graines pour l'avenir dont une m'importe. La joie d'avoir su profiter des minutes sur le bitume, de l'instant présent, celui qui est, grâce ou en dépit des jours passés. Un proverbe japonais dit : "un jour, une vie". Pas mal comme description de cette matinée bruxelloise.

vendredi 4 octobre 2013

Ultime entraînement avant le semi-marathon

Ce matin, il était 7h35, je pars pour une petite heure de jogging tranquille autour des étangs d'Ixelles, mon terrain de jeux depuis juin dernier.

A petites foulées, je tourne autour des plans d'eau pour ce dernier entraînement avant le grand rendez-vous de dimanche : le semi-marathon de Bruxelles.

Je l'attends depuis que j'ai commencé un programme associant régime et sport. Les résultats sont très encourageants : en six mois, j'ai perdu 17kg et je cours sans avoir mal aux genoux trois fois par semaine.

Dimanche est une belle étape et le début d'autres aventures sur la route et en campagne.

Le sport en bière

"Si votre urine a la couleur de la Pils, c'est que vous êtes suffisamment hydratés. Si la couleur est celle d'une trappiste, vous devez davantage boire."

(Parole de diététicien entendue lundi sur l'excellente radio publique "La Première" lors d'une émission sur le sport).

Voici donc les impétrantes : une Pils fraîche à souhait.



Et trois trappistes, ce qui offre, vous le noterez, un intéressant nuancier, selon les heures de la journée.


jeudi 3 octobre 2013

Quand l'Amérique parle de la Belgique

Un site indispensable pour se repérer dans ce monde complexe qu'il nous est donné, chaque jour, d'expérimenter.

Shutdown ou pas, les Américains ont toujours parlé de la Belgique, pensé aux Wallons, Flamands et même Bruxellois.


Bref, la Belgique est grande, variée et surtout, universelle.