lundi 4 août 2014

Le pont de Lisbonne

Hier, c'était jour de sortie longue. Pour ceux qui n'ont pas le plaisir de préparer une course plus ou moins longue, disons qu'une fois dans la semaine (et de préférence le dimanche), il faut se coltiner quelques dizaines de minutes de plus que les autres jours à courir.

Et quand on prépare un marathon, la base, qui augmentera de 5 à 10 minutes chaque semaine, est fixée à 1h30.

Bref, hier à l'aube, je m'extirpais sur les coups de 6h30 du lit pour aller trottiner le temps d'un film de série Z moyen, soit 1h35.

Et comme nous étions à Lisbonne, dans un quartier perché sur une colline, vous voyez le dessin ; il fallait descendre puis remonter. L'idée était d'aller sur les quais, face au Tage, et de se laisser aller jusqu'au pont du 25 avril qui enjambe la rivière le plus à l'ouest.

Aller-retour, la balade dura un peu plus que le temps dudit film (on va dire que je restais jusqu'au bout du générique de fin) et fut en tous points réussie. Plus le pont se rapprochait, plus la foulée était jouissive. D'autres plaisirs instantanés vinrent s'ajouter à ce début de matinée.

- Déjà, il faisait doux.
- Ensuite, il y avait fort peu de voitures, donc point de dioxyde de carbone à s'enfiler par le nez et la bouche.
- Enfin, je croisais deux fêtes et leurs fêtards, les restes de bière.

En rentrant à la maison, j'allais chercher les petits pains complets en sueur. Mon bonheur l'était aussi, complet.

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