jeudi 6 août 2015

Course et peinture à Paris

Retour de vacances et d'autres activités réjouissantes nous attendent ; nous sommes, le grand garçon et moi, à Paris depuis dimanche pour repeindre en totalité l'appartement que nous occuperons à partir de la fin du mois d'août.

Nous avons jusqu'au 14 août au matin pour faire ce travail. Le compte à rebours est donc bien enclenché, un timing qui vient s'ajouter à celui de la préparation du marathon, dont la première semaine (sur les 10) d'entraînement a commencé lundi.

Mais avant de vous narrer notre séjour parisien, nous avons passé une journée en Lorraine pour déposer les deux autres éléments du trio enfantin.

Et nous avons parcouru une chouette balade avec le grand, le matin de notre départ, à 8h, sur 8km, à un rythme où nous parlions gaiement (soit 8,5 km - 9km/h). Nous sentions les effluves de la campagne, seuls sur les petites routes, devisant et admirant le paysage, un bon moment.

A Paris, point de nature mais le parc des Buttes-Chaumont et son dénivelé.

Entraînement lundi avec le grand pendant 3/4 d'heure, le soir après le travail (soit vers 19h) dans le parc.

Entraînement mercredi pendant 1h seul (le grand a couru de son côté), avec 3 X 600m en 3 minutes avec une pause de 1 minute puis un retour au calme de 10 minutes.


mercredi 29 juillet 2015

la fin des vacances (et le début du programme marathon)

Séance lundi avec le grand ; 45 minutes à un rythme tranquille.

Séance ce mercredi matin ; lever à 7h30 et 1h paisible. A chaque fois, l'aller-retour devant le Colisée puis trois tours de parc.

Je ne sais pas si c'est la journée de repos le lundi (nous sommes allés à la plage du Lido), mais ce mardi, toute la famille avait des jambes de plomb. Ca me fait penser à ce que disent certains coureurs du Tour de France sur le jour de repos, indiquant qu'ils faisaient une sortie de 150km pour ne pas perdre le rythme.

Nous avons dû perdre notre rythme de trekking urbain dont un des moments les plus éprouvants fut de longer le Circo massimo (photo) à 14h, sous un soleil de plomb, là où étaient organisées des courses de chars .

Vendredi matin, les vacances s'achèvent. Nous repartons à 7h de Rome à Bruxelles puis allons déposer les enfants en Lorraine et je vais avec madame et le grand à Paris. Madame repart à Bruxelles travailler le dimanche soir tandis que le grand et moi restons rafraichir notre appartement parisien durant une quinzaine de jours.

Bonheur : des amis nous prêtent leur appart', à 500m de notre lieu de travail. Quelle joie de se reposer et de prendre une bonne douche le soir.

Défi : commencer les 10 semaines de préparation au marathon, avec lever tôt le matin si je veux respecter les quatre séances hebdomadaires qui sont nécessaires (avec la perte de poids des pizzas et pastas romaines) pour faire le marathon en moins de 4h.

En attendant, mes lectures de vacances furent réjouissantes : "Born to run" de Mc Dougall, l'histoire des Taharumaras et de la formidable capacité de l'être humain pour courir et "Eat and run" de Scott Jurek, un des grands ultramarathoniens de notre temps. Il enquille les 100 miles et les ascensions comme d'autres les 5000 mètres et raconte certaines courses, des moments forts, sa manière de se nourrir, la manière dont il relie la course à la vie. Saine et revigorante lecture, très inspirante même pour un coureur de mon -humble-

niveau.

dimanche 26 juillet 2015

Courir à Rome (après la Dordogne)

Les vacances sont commencées depuis plus de trois semaines, autant dire qu'on est plus près de la fin que du début.

Nous sommes partis le 5 juillet faire du camping en Dordogne, à Beynac. Puis retour pendant deux jours à Bruxelles et départ le 16 juillet vers Rome pour un échange d'appartement avec des Italiens. Ils sont chez nous pendant que nous sommes chez eux.

Côté course à pied, l'objectif de la rentrée est de participer au marathon de Metz qui aura lieu le 11 octobre prochain.

Histoire de commencer en douceur la préparation physique, j'ai fait trois séances en Dordogne :
- Une séance le mardi matin avec le grand garçon d'un peu moins d'une heure, le long de la Dordogne.
- La suivante le jeudi, tout seul, un peu plus longue, 1h15, toujours sur le même trajet, un aller-retour sur des chemins de terre avec petit raidillon en sous-bois.
- La dernière, le samedi matin, vers 7h30, sur le même parcours, avec une accélération pendant dix minutes à vitesse marathon.

A Rome, plus difficile de se lever tôt le matin quand nous essayons de ne pas partir trop tard pour les visites. En effet, vu la canicule qui sévit sur la capitale romane (jusqu'à 39°C le jour et 29°C la nuit), seul le matin convient à l'entraînement. Et encore, je ne suis jamais rentré aussi trempé d'un entraînement. Et une demi-heure après le retour, je sue encore.

Je me suis entraîné tous les deux jours en semaine et une séance longue ce matin (de 1h30). Mon trajet est toujours le même : direction le Colisée, dont je fais le tour puis je remonte une avenue et entre dans un parc. Là, cinq tours entre plat et petite montée et retour à l'appartement, le tout faisant une petite heure.

La journée sportive n'est pas terminée car nous marchons beaucoup en ville, en moyenne 8km par jour.

Pour mes courses, je suis un parcours identique. Peu réjouissant me direz-vous. En même temps, comme j'ai un sens de l'orientation pitoyable, je risque de me perdre, et sinon, ça me fatigue de chercher mon chemin. Comme j'aime bien faire mes entraînements libres (sans mesure de FC ou de fractionné) en musique, autant suivre, à chaque balade, le même chemin.

Et puis, découvrir à chaque séance le Colisée, me comble de joie.


vendredi 12 juin 2015

La force de l'habitude (en course)

Entraînement mercredi matin pendant un peu plus de 40 minutes autour des étangs d'Ixelles (et une sensation de tranquillité au bout de 20 minutes, coup d'oeil sur mes pieds qui ne m'appartiennent plus) et rebelote ce matin pendant un peu plus d'une heure… autour des mêmes étangs d'Ixelles.

Ces étangs, je les aurai bien pratiqués pendant quelques trois ans, dans un sens puis dans l'autre, matin, fin d'après-midi (rarement) et parfois soirée. En hiver (en préparant mon premier marathon, à Lille, en 2014) et plus souvent durant les douces matinées bruxelloises, souvent sous un temps clément mais il arrivait aussi qu'un léger brouillard recouvre les étangs.

Lassitude de ce panorama, de ces 1,7 km qui contournent les deux étangs ? Non, jamais, l'habitude plutôt. Pour moi qui suis -très- distrait, l'idéal est de pouvoir me concentrer sur autre chose que mon chemin, de laisser les pensées flotter.

Et puis, j'ai quelques points de repère, tel faux plat ici, telle odeur de vase là, surtout en automne, une chouette vue sur le jet d'eau à prendre (ou à laisser quand l'esprit virevolte).

Bref, jamais d'ennui, et d'autant moins que je sais devoir quitter ce paysage dans un peu plus de deux mois. Alors, je profite, je capte tout ce que je peux quand il est encore temps. Et je cours.  

mardi 9 juin 2015

Courir à trois générations

Ce samedi, s'est tenue la profession de foi de notre jeune fille. Avec les parents à la maison, l'occasion était belle d'aller se dégourdir les jambes le dimanche matin à trois générations.

Lever à 8h et nous partons, grand-père, père et fils (dans l'ordre que vous souhaitez) en marchant jusqu'aux étangs où nous commençons à trottiner.

L'idée est d'aller jusqu'au bois de la Cambre, d'en faire le grand tour et de revenir sur nos pas en longeant les étangs.

Le grand-père court dans les descentes et sur le plat, il marche (vite, aux alentours de 7km/h) dans les montées. Le fils trottine aux côtés du père pendant toute la balade. Le petit-fils, qui les lâche pendant les montées, revient en courant pour se regrouper.

Et ainsi de suite pendant une heure, très tranquille, qui n'aura laissé que des bons souvenirs et aucune douleur aux mollets.


vendredi 5 juin 2015

Et les 20km de Bruxelles furent

mercredi 20 mai 2015

Courir avec mon père

Hier, j'ai couru un peu plus d'1h20 dans le bois de la Cambre sous un soleil et un vent remarquables. Très chouette entraînement qui m'a rassuré au niveau des jambes ; aucune douleur ce matin, on devrait pouvoir tenir en un peu plus de 2h sur ce 20km dans quinze jours (ce dont je doutais un peu voici deux semaines).

Merci aux chaussettes de compression, que j'avais achetées pour le marathon de Lille, il y a un an tout juste, un enfer à enfiler mais qui sont un soulagement pour les vaisseaux sanguins (en plus de leur aspect élégant).

Le délai sera trop court pour réaliser un temps correct (je m'étais inscrit avec un chrono espéré de 1h50, fou que j'étais) mais il sera une belle et bonne mise en jambes pour un éventuel marathon d'automne.

Avant de partir pour un week-end de quatre jours en Suisse, nous avons dormi chez mes parents et, grande joie, j'ai pu courir avec mon père pendant cinquante minutes. Sur le parcours habituel, avec de nombreuses montées-descentes en forêt et une grande descente sur goudron, mon père marchait quand il montait tandis que je trottinais quelques mètres devant lui.

Bref, on a couru ensemble ce qui m'a fait bien plaisir, d'autant qu'il revient d'une cruralgie très embêtante et ressent encore de la gêne à courir.

Une des belles images que je convoquerai lors du 20km, quand les jambes commenceront à tirer (hum hum, ça devrait commencer au 10ème km).