vendredi 31 août 2012

Jeudi sans viande


Faisons maigre. Pour notre santé et la planète, l'ozone et le CO2, c'est le bien.

Selon les chiffres fournis par les associations végétariennes, la viande serait aussi néfaste que les transports dans la création de gaz à effet de serre.

Une récente étude de l'Institut international d'étude de l'eau de Stockholm enfonce le clou : l'humanité, qui tire près de 20% de ses protéines de la viande devra faire baisser ce chiffre jusqu'à 5% si elle ne souhaite pas abandonner la nourriture d'origine animale.


Soit. Le journal Le Soir du jour nous indique que le "jeudi sans viande" pourrait se généraliser.

Cette initiative, sans doute lancée ailleurs, s'est en tout cas bien développée à Gand. Depuis 2009, la ville, a déclaré le jeudi "journée sans viande".

Bigre, pourquoi le jeudi ? Par élimination, pardi. Comme le lundi c'était ravioli, le mercredi repas à la maison et le vendredi poisson, restaient le mardi et le jeudi.

Il apparaît que le mardi est le jour du légume... Va pour le jeudi alors.

Les restaurants du personnel de la ville de Gand s'y sont mis. Plus d'une centaine de restaurants de Gand ont embrayé et proposé des menus et plats végétariens. Il paraît que l'affluence ne faiblit pas les jeudis et que l'initiative fait des petits au point de figurer comme une des particularité de la ville dans les guides.





dimanche 26 août 2012

La folle journée musicale de Beloeil


Extraordinaire journée ce samedi au château de Beloeil.


Tout était réuni : nous étions en famille, tous les cinq pour aller écouter de la musique classique durant un marathon des notes de 15h à 23h. En outre, il faisait beau.

La particularité de la manifestation, ce sont ses sept scènes disposées dans l'immense parc du château et autant d'ambiances musicales.





Sur chaque scène, deux artistes jouent en alternance toutes les heures à 15, 16, 17, 19, 20 et 21h. Comme chaque programme dure 45 minutes, nous avons le temps de nous rendre d'une scène à l'autre.


Le "carnaval des animaux" par ci, de la bombarde et du biniou breton par-là, l'orchestre de chambre de Wallonie qui entonne, en compagnie d'un accordéoniste et d'un guitariste un concerto de Piazolla, du piano à quatre mains, un pianiste qui nous explique Debussy, des funambules, d'étrangers animaux...






A 18h, les spectateurs se regroupent devant la grande scène pour vibrer aux accords des musiques de films et autres pièces revisitées par trois jeunes et virevoltants violonistes belges.



Ecouter de la musique en plein air, paisible, avec les odeurs et les sons de la nature (le vent sifflait pas mal dans les branches) au fur et à mesure que la nuit tombe, expérience magique...






A 22h, nous avions rendez-vous avec Carmen jouée par l'orchestre philharmonique royal de Liège.

Les enfants ont beaucoup aimé, la puce a adoré, les garçons furent patients et enjoués, madame aux anges. Quant à moi, la promenade musicale fut un enchantement proche de la journée parfaite, d'autant que l'herbe du parc venait juste d'être coupée.

Un festival des cinq sens en somme, comme aurait dit Camille.

vendredi 24 août 2012

Le régional de l'Ipad


Après l'Epad, un autre scandale touche les enfants, celui de l'Ipad.

J'apprends qu'une école de la communauté flamande oblige les parents à acheter la tablette d'Apple pour la rentrée scolaire de leur enfant.

Les réactions fusent : l'obligation de l'achat hérisse les tenants de la liberté, le prix de l'objet (400 €) en fait suffoquer certains, d'autres encore hurlent à l'inféodation à la grosse pomme... Des parents ont d'ores et déjà retiré leur enfant de l'école.

Une représentante de la communauté francophone indique que cela n'arrivera pas dans cette partie de la Belgique.


J'aimerais bien, moi, que mon grand ait un Ipad pour bosser à l'école. Ca lui éviterait de trimbaler sa bonne dizaine de kilos de connaissance quotidienne. Sur la balance des savoirs, il n'y a pas photo.


Au début de l'année dernière, j'en avais parlé avec sa professeur principale de français. L'école y réfléchissait, m'avait-on répondu, en évoquant le cas d'un collège en France qui l'expérimentait.


Résultat, cette année, nous avons acheté les livres en double : un tas à l'école, l'autre à la maison.

Le montant des ouvrages supplémentaires, économisé sur l'assurance maladie pour absence de mal de dos dès l'âge de 13 ans, sera, cela va sans dire, prélevé sur l'argent de poche mensuel (15 traites de 10 euros).

mercredi 22 août 2012

Ils ont perdu le Boule

Je ne sais pas vous mais moi, c'est décidé, j'abandonne le projet de différencier Boule de Bill.

Boule, me souffle ma fille dans l'oreillette, est le garçon. Donc, Bill est le chien.

Quoiqu'il en soit, ça m'a fait bizarre, voici trois jours, de voir la grande puce se plonger dans ces aventures. "J'aime surtout quand le chien donne ses avis et les blagues sont pas mal", dit-elle.

Bioule, c'est le chien, non ?


Ce matin donc, je lui ai caché la vérité, l'horrible et disgracieuse déprédation ce week-end de la statue de Boule-et-Bill, qui se trouvait face au stade de foot de Charleroi.


Tout à l'horreur de ce blasphème, je préfère vous diriger vers le site qui publie les clichés de la honte.


Je vous parlerai foot et belgitude une prochaine fois ; pour l'instant, l'heure est grave. Car bien qu'on n'ait pas encore trouvé les iconoclastes, ce sont les supporters du club visiteur, le Standard de Liège qui sont accusés.

Ils se défendent en déclarant doctement qu'ils ont constaté, à leur arrivé dans la tribune visiteurs du stade de Charleroi, la présence de sièges sales et cassés, de sanitaires inutilisables et sans eau ainsi que d'une buvette trop petite.

Scandale, s'il en est.






mardi 21 août 2012

Chaises longues

Sur la place Flagey, il y a un café, Belga de son nom, construit dans l'ancien bâtiment de la RTBF.

Et devant le café reposent de longues chaises, pour un dimanche chaud, lourd et paisible.



dimanche 19 août 2012

Ô mon panneau

Pour faire simple, ce week-end, à Bruxelles, c'était canicule ; 38° en journée et 24° la nuit venue. Rassurons-nous, lundi, les "normales saisonnières" seront de retour.

En se baladant en ville, en quête d'un endroit frais, on a découvert les festivités de l'été à Bruxelles, avec, entre autres, des stands pour manger et boire.

Et comme toute boisson absorbée ne s'évapore pas dès qu'elle pénètre en notre corps, il faut bien chercher une sortie honorable.




Ce qui me fait penser à une variante, découverte au Cambodge, en avril dernier.




Pour rafraîchir les esprits, transportons-nous à Crater lake, Oregon, en 2011.




A Barcelone, l'ascenseur de la Casa Batllo, du génial Gaudi a tranché : quand on a une canne, on a le droit d'embarquer. Sinon, en route pour les marches.





vendredi 17 août 2012

Le gâteau d'Anne hiversaire

Cinq mois, c'est long, finalement long quand on est loin. Loin du blog en tout cas.

Il aura suffi, telle la goutte bénéfique rapport au vase, de voir trois ou quatre amies de blog et d'ailleurs, d'écouter ici et là les voix proches exhortant au retour dudit blagueur pour qu'on se laisse aller.

Et comme ce matin, c'était Claude Ponti sur France Inter (l'auteur du fameux titre ci-dessus), eh bien, tout était réuni pour un re-départ en douceur, dans la canicule estivale bruxelloise.


Durant ces cent jours et plus, j'ai aimé :

L'idée du tableau,



L'étroitesse de certaines ruelles du Carré de Liège (utiles en cas de vacillement intempestif),




Le défilé du 21 juillet belge qui passe devant notre porte (seul le clac-clac-clac sur le macadam en ce samedi matin, 9h30)




Le sens de l'organisation locale suivant les fins destriers,




Le chatoiement des vêtements et des mâles aspirations à festoyer (peu de femmes dans ces confréries),




Et l'humour  d'un café à Anvers, nommé "La mamma di Giulia".



Et comme je fête aujourd'hui même mes 43 ans, il ne sera pas dit que ce blog sera enterré dans les entrailles du plat pays, dont la profondeur recèle mille perles.