Très belle découverte ce matin, en parcourant la toile. Je tombe sur un papier de Slate.fr qui s'interroge sur la fécondité -littéraire- de Simenon.
Comment le grand écrivain belge -un de mes préférés, sinon le- est-il arrivé à pondre autant de romans et d'écrits (plus de 180 romans et 158 nouvelles) ?
C'est dans un article de Paris-Match qu'il détaille son quotidien, les journées millimétrées et les séances d'écriture de 6h à 9h du matin. Un tel rythme, sortir un roman en dix jours, créer un monde, des attitudes, une palette de sentiments, me sidère toujours. Cela réclame une telle concentration que les règles de la nécessité doivent jouer. Le besoin d'écrire.
Simenon me donne l'impression, d'avoir vécu un condensé de cent vies en écrivant et réécrivant la sienne.
Tous les écrivains 'serieux" le disent, en commençant par Stephen King dans son "of writing" :
RépondreSupprimer- Prennez un rythme. Etablissez un horaire strict. Obligez-vous à le suivre. Le reste viendra de lui-même.
Ajoutes à cela que l'environnement (la famille) respecte les horaires. Donc, on a la sainte paix pendant les 3 ou 4 heures qui sont dediées à l'écriture parce que tout le monde autour de nous sait qu'ensuite, nous leur serons disponibles.
(calendrier et reveil obligatoires)
@ Lise : merci pour le rappel de ce bel et bon livre où King disait aussi qu'il y avait des petits bonhommes qui arrangeaient tout, durant la nuit, les phrases se formaient sans souci pendant qu'il dormait. Il écrit tous les jours que dieu fait.
RépondreSupprimerEt Elizabeth George ne voit pas de meilleure recette que d'avoir de "la colle à cul" pour rester bloquer sur son fauteuil durant trois heures tous les matins. Elle s'accorde des pauses le week-end.
L'écriture c'est comme le sexe plus tu pratiques plus tu as envie... le toujours plus en quelque sorte.
RépondreSupprimerDonc à nos stylos mes amis ! Je sois moi aussi faire un truc parce que ça part em cacahouette ! Bises de Nath