mardi 22 novembre 2011

Di Rupo en rupture

Di Rupio (Elio de son petit nom) est le formateur chargé par le Roi de mener les négociations en Belgique pour établir un budget puis former un gouvernement.

Et c'est là que les choses coincent car ce sont 11 milliards d'euros qu'il faut économiser. Les six formations à table (trois partis wallons et trois partis flamands, un parti libéral, social-démocrate et socialiste de chaque côté) sont d'accord sur trop peu de lignes d'économies.

Résultat, le bon Elio di Rupo, socialiste wallon de son état, a décidé, hier soir, que ça suffisait. Il a remis sa démission au Roi qui ne l'a pas acceptée en demandant à chaque parti négociateur de penser au bien de la nation.

Dramatisation étudiée pour mieux précipiter un accord en plaçant chacun devant ses responsabilités ? Pourquoi pas ?

En attendant, le pays n'a plus de gouvernement depuis plus de 520 jours... Et la meute des agences de notation rode autour de l'écurie.


Sur ce, que les noeuds de papillon rouge embrasent votre esprit de flambloyances hivernales.

2 commentaires:

  1. Comme quoi les gouvernements, au bout du compte, c'est peut-etre "over-rated" comme on dit ici. Nous on a un Congres, mais il est incapable de passer quoi que ce soit, alors...

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  2. Depuis quelques temps je me pose la question de ce qui fait courir les politiques... parce qu'un job pareil, dans des circonstances pareilles, faut être courageux, idiot ou y a un truc... comme dirait Majax !

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