vendredi 11 octobre 2013

La France Inter à Bruxelles

Ce matin, France Inter avait décidé de planter ses micros à Bruxelles, comme elle le fera dans les prochaines semaines à Budapest, Rome ou encore Stockholm. Objectif ; expliquer l'Europe, les enjeux des prochaines élections européennes (en mai 2014).

Je n'ai écouté de cette matinale (retransmise depuis l'ancien immeuble de la radio, place Flagey -photo-) que l'épisode entre 7H et 7h25, heure du départ pour le bus avec le trio galopant.

Et, sur fond de madeleines grignotées, jus centrifugés et tartines beurrées, j'ai entendu de bien belles et bonnes choses :

- Bruxelles est sympathique.

- Les Diables rouges (l'équipe de foot en passe de se qualifier pour la Coupe du monde) créent un sentiment d'unité dans le pays.

- Les étudiants français en paramédical se ruent sur les universités belges car il n'y a pas de concours à passer.

- La commune d'Ixelles (où nous habitons), compte 70 000 habitants dont 11 000 Français. Le maire, interrogé devant les splendides immeubles (où nous n'habitons pas) le long des étangs, est heureux de l'arrivée des exilés fiscaux car cela fait marcher le commerce et... (le lait se renverse sur la table, confusion générale dans la pièce).

- Sujet suivant, Stromae.

C'est l'heure de mettre les sacs au dos et d'enfiler les chaussures, regarder s'il pleut, non, ça va, mais il fait tout de même un peu froid alors fermez bien vos anoraks et bonne journée, amusez-vous et travaillez bien à l'école, les enfants. Une bise, le bus file.

De retour à la maison, c'est la chronique de Jean Quatremer, brillant correspondant de Libération dans la capitale, qui nous cueille. Chronique sur l'Europe, je crois me rappeler. Sans certitude.

C'est bizarre, cette sensation quand on parle de ton environnement quotidien en capsules. Normal pour une radio. Ce sont des sons, des chiffres, des faits, des entretiens. Léger, normal, tu habites là. C'est chez toi. Mais que dire d'autre alors ? Je ne sais pas.

Je m'assois dans un fauteuil et commence un article de Courrier International : des liquidateurs parlent de leur travail à la centrale nucléaire de Fukushima.




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