lundi 5 mars 2012

Kindle ou livre ?


Nouvelles de Bruxelles ma belle.

- Il a neigé aujourd'hui pendant sept heures sans interruption. Mais, avec une température de 1°, il n'est rien resté de toute cette blancheur tombée à nos pieds.

- Comme de bien entendu, au lieu de mirer les flocons en fredonnant "Jour de neige" (Elsa), j'ai regardé un feuilleton. Pas un épisode, mais, en bon intox que je suis, neuf épisodes. De rang. De Californication. Pour le génie de Duchovny et la Californie.

- Madame avait acheté un livre. Qu'elle a égaré. La voyant bien tristounette, je lui propose de le racheter sur Kindle. Ce qu'elle fait derechef. Hier, je retrouve le pavé de 1000 pages, qui était caché, le coquin, sous son siège de voiture.

Fromage ou dessert, livre ou Kindle ? Madame s'est saisi du livre, elle a souri.

- On a ouvert 21 cartons et redécouvert des centaines de livres. Rangé de fond en comble les chambres des enfants, et les ouvrages dans cinq bibliothèques donnés par une bonne âme amicale. Tout ça ce week-end. Après six mois de Belgique, l'aménagement touche à sa fin.


J'espère que durant ce long mois sans billet, l'air compatissant des nuages vous a apporté autant de joie qu'il m'a excité les neurones.


Et des photos d'Ostende sous le vent, en plein jour. C'était il y a trois mois, une éternité dirait Joe...






mardi 7 février 2012

Froid moi ? Toujours


Ostende de jour attendra. Ostende et son vent ont été balayés comme fétu de paille par la neige et les frimas bruxellois.

Il faisait un petit -16° ce matin, en amenant les enfants au bus.

Et ce week-end, nous avons marché sur un étang gelé, découvert que la prostate du Manneken Piss avait quelques soucis, déambulé sous la verrière du magnifique passage Saint-Hubert, proche de la Grand' Place et contemplé, avec envie, dans le formidable petit musée du chocolat, les fèves originelles, les chocolatières en métal ou porcelaine et les boîtes en fer blanc ornées des têtes altières de Belgique.













Gloire soit rendue à Madame, qui n'écoutant que son courage, le prit à deux mains, les libéra de leurs gants réconfortants pour prendre ces clichés qui font tout simplement notre bonheur.

mercredi 25 janvier 2012

Un soir de pluie et de brouillard...

Désolé de l'absence. Différentes et abondantes écritures m'ont pris et récemment lâché mais le blog a été laissé en friche sur une galette racornie, ce qui m'a valu, vous l'imaginez, moues de surprise, puis tristesse, dépit et enfin vague écoeurement de la part de Madame qui n'en pouvait mais de mon impéritie.

Pour sustenter son intellect, j'ai donc décidé de reprendre le collier. Et pour cela, de commencer en douceur en narrant notre week-end à Ostende.

Une envie de voir la mer nous prit samedi après-midi. Le temps de se préparer, de charger les enfants et de rouler une petite heure et demie et nous voici arrivés en terre flandrienne.

Une belle et pluvieuse nuit nous attendait. Merveilleuse. Disponible. Féerique.












Nous louâmes deux chambres dans un fort joli hôtel du centre-ville aux peintures fort originales et inqualifiables.

Mais leur auteur me demeure, à ce jour, inconnu.




(J'aimerais remercier qui de droit des cinq cauchemars qu'ont fait nos enfants durant la nuit).


Que la bruine vous rafraîchisse en ces temps européens.

lundi 9 janvier 2012

La fêve du samedi soir

Vous le savez, vous l'avez sans doute pratiquée. Samedi, c'était.... Epiphanie (oh oui).

Alors, ni une ni deux, je me suis précipité dans la boulangerie voisine pour proprement jeter mon dévolu sur la dernière galette des rois présente.


(Notre modèle était un peu plus large que celui-ci, nous sommes cinq, que diantre).


Et pour faire bonne mesure, comme nous sommes en plein coeur du quartier portugais de Bruxelles, nous avons découvert le bolo rei, le gâteau des rois de là-bas, empli de fruits confits et nappé de morceaux d'amandes cuites.


(Notre modèle était un peu plus vaste que celui-ci, j'avais faim, que diable).


Et que voulez-vous qu'il advînt ? Le petit garçon vainquit. Par deux fois, il emporta la fêve (et choisit sa mère comme reine).


Ainsi se vérifie l'adage maison :

Aux plus jeunes quenottes,
Les mains pleines de camelote,
Ne vous secouez pas la comprenotte
Le mot chance n'est pas une litote.


Que les paillettes de l'épiphanie tournoient pendant deux mois au-dessus de votre silhouette de rêve.

vendredi 6 janvier 2012

Prêtre à tout


Comme vous le savez, je suis un lecteur impénitent des journaux et, en particulier, des quotidiens des pays où je me trouve.

C'est, en l'occurence, dans le Soir, que je rencontre la divine source de billets plus ou moins bien inspirés.

Celui-ci est issu d'une collision entre deux nouvelles distantes de quelques lignes.


Page 5 du Soir ; le taux de chômage des jeunes qui vivent dans la pauvreté atteint 30% en Wallonie .

Page 6 du Soir : en dix ans, l'Eglise catholique a perdu 24% de son effectif de prêtres. Ils ne sont plus que 2709 en Belgique... Et en 2011, seulement trois prêtres francophones ont été ordonnés.


La solution ? Jeunes, devenez prêtres. L'Eglise recrute en ce moment.

Bon, d'accord, il faut suivre six années d'études au séminaire.

Mais les rémunérations et pensions des ministres du culte et du personnel du Conseil central laïque sont prises en charge par l’Etat belge. Le traitement mensuel brut dépend de la fonction exercée…

Archevêque : 8.466 euros ;

Evêque : 6.826 euros ;

Vicaire général : 2.528 euros ;

Chanoine : 1.836 euros ;

Curé, chapelain, vicaire ou assistant paroissial : 1.660 euros (2.490 euros s’ils officient dans plusieurs paroisses), plus une indemnité de logement, à défaut de mise à disposition d’une habitation.


... Et en plus, il n'y a aucune concurrence féminine sur ces postes !


Que la journée dépose sur votre tête blonde force sagesse et (mauvais) esprit !

jeudi 5 janvier 2012

Dur, dur d'être imbibé

Ce 1er janvier, dans le centre de Bruxelles, le regard vaquait entre les hauteurs et les profondeurs.




Que la nouvelle année vous soit aussi douce que le mouchoir à l'enrhumé.

lundi 12 décembre 2011

Bagel, qu'est-ce qu'il a bagel ?




Vu à Bruxelles, sur une avenue à tramway.


(Il ne me reste plus qu'à m'incliner bien bas.)


Que les dieux de l'almanach Vermot soient vos amis éternels.