mardi 8 octobre 2013

Le boson fout le bazar

Je n'y connais rien en sciences mais je trouve que quelque chose de presque juste a failli arriver ce matin.

Le prix Nobel de physique a été décerné à deux chercheurs, les Belges Englert et l'Anglais Higgs (le comité Nobel ne l'a pas décerné au troisième physicien, Brout, qui est mort) pour leur géniale intuition de l'existence du boson.

Pour résumer grosso modo l'histoire, on a appelé le boson la "particule de Dieu" car il s'agit de l'élément à partir duquel la terre et tout ce qui s'ensuit à été créé.

Et celui qu'on appelait jusqu'ici "boson de Higgs" a été rendu, comme à César sa salade, à ses trois découvreurs. C'est le boson de BEH.

Enfin.... découvreurs... Visionnaires plutôt. Car, s'ils ont émis l'hypothèse de l'existence de cette mini-particule en 1964, ce n'est qu'en 2012, lorsqu'une gigantesque machine du Cern arriva à l'emprisonner, qu'on découvrit la "clef de l'univers".

On en profita aussi pour faire de jolis dessins car, mille milliards de mille sabords, ce bazar de boson existait donc.

Mais alors, me direz-vous, perspicaces lecteurs que vous êtes, pourquoi ne pas avoir récompensé les 6000 chercheurs du Cern qui ont contribué à faire avancer la science ?

Bonne question. Parce que le prix Nobel de physique, comme ses collègues (à la notable exception de la paix) ne peut distinguer que des individus, pas des organisations.

Ca me paraît un peu injuste, mais c'est comme ça. Priorité à ceux qui y ont pensé sur ceux qui l'ont trouvé. Dans un remarquable (et très compliqué) article (j'ai sauté des lignes), un journaliste de Libération raconte l'histoire du boson.

A lire le soir comme on compte les moutons. Pour s'endormir en rêvant à l'infiniment petit.


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