mardi 26 novembre 2013

A bout de courses

Après la course, ce sont les courses.

Comme le temps nous est compté chaque jour et qu'il vaut mieux ne pas avoir les deux pieds dans la même chaussure, mon désir de confort m'amène à profiter de l'entraînement tri-hebdomadaire pour acheter quelques mets en chemin, si je puis dire.

Ce dimanche dernier, par exemple, après l'heure de jogging, je suis passé par le marché (entouré d'un halo de brume) quérir deux cuisses de poulet, quatre poires, quatre oranges, trois courgettes sans oublier la baguette française, disponible à une seule boulangerie, à dix minutes de chez nous.

Ce soir, après l'heure de trot, j'irai prendre la baguette quasi-quotidienne grignotée par les garnements et retirer quelque argent.

Reste la question principale ; où mettre les billets ?

Jusqu'à voici deux semaines, je n'avais pas de poche. Le billet allait donc dans la chaussure, sous la chaussette. Je sais, c'est élégant.

Depuis que je porte tôt le matin et tard le soir une superbe camisole jaune fluo, je dispose d'une poche pour la monnaie et même la carte bancaire. Le luxe total.

Mais je ne pousse pas le sadisme à courir la baguette à la main.

Et un beau morceau pour commencer la course.

 

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